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Réseau internet Les nanosatellites au secours des zones blanches

La société australienne Myriota veut connecter les fermes les plus isolées à moindre coût avec les nanosatellites.

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Machines connectées, capteurs intelligents, outils d’aide à la décision : les applications agricoles des solutions high-tech se multiplient. Mais l’absence de signal internet correct en zone rurale pour les utiliser reste l’un des principaux freins à leur développement. Particulièrement confrontée à ce problème dans son pays d’origine où 70 % de la SAU est en zone blanche, la société australienne Myriota a développé une solution pour les objets et capteurs connectés.

Un coût modéré

L’idée est d’utiliser des nanosatellites, peu coûteux et peu gourmands en énergie, pour créer un réseau internet capable de transporter de petits volumes de données comme les informations des capteurs. Concrètement, Myriota utilise son propre réseau de nanosatellites auquel les agriculteurs se connectent directement au moyen d’un petit module. Le module transmet les informations des objets connectés au satellite qui le répercute sur le récepteur, en général le smartphone ou le PC de l’agriculteur.

 

Ces modules, qui ne font que quelques centimètres, sont équipés d’une batterie dont la durée de vie atteint 10 ans. Chaque unité coûte 50 euros, auxquels il faudra ajouter le prix des échanges de données. Pour le moment, l’envoi d’un message coûte 1 centime. La facture peut donc grimper rapidement si les capteurs envoient des informations en permanence mais le coût reste raisonnable pour les alertes.

Utilisation transparente

Première application agricole liée à l’utilisation de nanosatellites, la solution de Myriota est totalement transparente pour l’utilisateur. « Du point de vue de l’agriculteur, il n’y a pas de différence entre un envoi par le réseau 3G/4G et un envoi par nanosatellites », précise Tom Rayner, le vice-président de l’entreprise.

 

« Normalement, il faut installer un module par objet ou capteur connecté mais dans certaines applications, il est possible d’utiliser un module pour plusieurs capteurs, afin de diminuer les coûts », ajoute-t-il. Actuellement en phase de déploiement en Australie, la solution Myriota devrait rapidement être commercialisée en Europe et en Amérique du Nord.

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